L’architecture peut être un geste votif cela suppose que sa forme est destinée au rituel. Une forme rituelle, qui permet de perpétuer et consacrer de façon continue le geste de vivre, celui d’habiter dans le sens le plus large. Le temps est un attribut de sens pour la forme. Il est le lieu de fabrication du devenir le véritable territoire générateur et qualifiant de la forme. L’architecture est le lieu de production de la forme. Le territoire de cette friction signifiante entre la forme construite et apparemment immobile et les phénomènes de la vie, les mouvements de l’homme agissant comme l’eau d’un torrent guidée par l’obstacle des nombreuses pierres ancrées dans le parcours de sont lit. L’Architecture est cette dialectique volontaire entre forme et fonction, entre nature et culture, entre les raisons du pouvoir et les besoins de rêver, entre la médiocrité avouée des systèmes opportunistes et le caractère poétique indissociable du geste de bâtir.