Le sens de la forme ou la forme du sens

La forme est un « continent », elle exprime à la façon d’un signe le parcours, le parti architectural. Lorsque sa force de representation incarne le sens du projet, elle devient « continent » et « contenu ». Ce phénomène se produit dans des projets comme celui de la Tour Eiffel ou la valeur symbolique de l’image renvoyée à la ville constitue un tout indissociable. Ces monuments extrêmes agissent à la façon d’un phare, deviennent le point de repère et le centre virtuel de l’identité d’une ville. Le contenu essentiel de l’objet même de l’architecture ne peut être reconnue que par l’expérience vitale. Lorsque la forme produit du sens nous nous pouvons parler de style : c’est le moment premier dans la construction d’un système de langage. La vie quotidienne perpetue ses usages, produisant la structure du style de vie. Le Corbusier dans le huitième numéro de sa revue « L’esprit Nouveau » disait déjà : « Notre vie moderne, toute celle de notre activité à l’exception de celle de l’heure du tilleul et de la camomille a crée ses objets : son costume, son stylo, son evershap, sa machine à écrire, son appareil téléphonique, ses meubles de bureau admirables, les glaces de Saint Gobain et les malles « Innovation », le rasoir gillette et la pipe anglaise, le chapeau melon et la limousine, le paquebot et l’avion. Notre époque fixe chaque jour son style. Il est là sous nos yeux. Des yeux qui ne voient pas. » Le contenu essentiel de l’objet même de l’architecture ne peut être reconnue que par l’expérience vitale. Lorsque la forme produit du sens nous nous pouvons parler de style : c’est le moment premier dans la construction d’un système de langage. La vie quotidienne perpetue ses usages, produisant la structure du style de vie. Le Corbusier dans le huitième numéro de sa revue « L’esprit Nouveau » disait déjà : « Notre vie moderne, toute celle de notre activité à l’exception de celle de l’heure du tilleul et de la camomille a crée ses objets : son costume, son stylo, son evershap, sa machine à écrire, son appareil téléphonique, ses meubles de bureau admirables, les glaces de Saint Gobain et les malles « Innovation », le rasoir gillette et la pipe anglaise, le chapeau melon et la limousine, le paquebot et l’avion. Notre époque fixe chaque jour son style. Il est là sous nos yeux. Des yeux qui ne voient pas. »